lundi, juillet 31, 2006

MA FAMILLE CURIE AU 18ème SIECLE (suite)

Avec les enfants d'Henry CURIE et de Catherine BOURGOGNE, nous entrons dans le 18ème siècle. En France, Louis XIV vivait ses dernières années, les quinze dernières années d'un règne de soixante douze ans! Louis XV devait lui succéder de 1715 à 1774; puis Louis XVI de 1774 à 1792; enfin, ce fut la Révolution française et la 1ère République. Au cours de cette même période, dans la Principauté de Montbéliard, le règne de Léopold Eberhard fut suivi de 1723 à 1793 (date de l'annexion de la Principauté à la France Conventionnelle) des trois princes qui ne résidèrent pas dans le Pays : Eberhardt Louis (1723-1733), Charles-Alexandre (1733-1737) et Charles-Eugène (1737-1793). A partir de 1769, le frère de ce dernier, Frédéric-Eugène, devait s'installer avec sa famille et sa petite Cour au Château d'Etupes qui allait être construit par ses soins en 1770.

Qu'étaient devenus les sept enfants connus d'Henry CURIE et de Catherine BOURGOGNE au moment où eut lieu le dernier dénombrement d'Etupes de 1725 ? Henry CURIE et sa femme avaient alors une soixantaine d'années et avaient encore de trois à huit ans à vivre. Lui était Recteur d'école, exerçait une activité rurale et, sans doute aussi, avait une responsabilité à la Mairie du village.

A cette époque, ils avaient perdu en bas-âge depuis neuf ans leur fille, Catherine; Jean-Pierre avait vingt neuf ans et devait mourir trois ans plus tard, le 25 juin 1728. Etait-il marié ? Pierre-Nicolas, le boucher, bourgeois de Montbéliard, avait vingt sept ans et devait épouser, le 31 octobre 1730, Catherine-Marguerite BOURGOGNE, alors âgée de vingt deux ans. Ils eurent, eux-mêmes, trois enfants : Catherine-Elisabeth, née le 16 janvier 1637 et décédée le 30 août 1773, épousa Jacques CUENOT, le 19 février 1754; Pierre-Nicolas, né le 21 mars 1741, et Jean-Pierre-Nicolas, né le 23 janvier 1747, fut laboureur et épousa avec une dispense sa cousine germaine Elisabeth-Léopoldine BOURGOGNE. Pierre-Nicolas CURIEétait également en 1740 juré à la Mairie d'Etupes, le maire étant à cette époque Jean-George PECHIN.

Un quatrième enfant d'Henry CURIE, George (qui fut mon ancêtre au 18ème siècle) avait vingt cinq ans; il devait épouser six ans plus tard, le 6 novembre 1731, celle qui fut mon ancêtre en lignée maternelle, Catherine-Elisabeth MONAMI. Enfin Anne-Catherine était encore une toute jeune fille de seize ans.

George CURIE, dit le Vieux (1700-1777)

Il fut mon ancêtre au 18ème siècle. Nous ne possédons que peu d'informations sur sa longue existence, étalée tout au long des règnes des quatre derniers Princes de Montbéliard: pendant vingt trois ans, sous celui de Léopold-Eberhard et les seize années de règne des trois derniers Princes avant la Révolution française (que George CURIE n'a pas connue). Pendant plus de la moitié de son existence (entre 1723 et 1777), la Principauté de Montbéliard traversa une période de calme relatif et de renouveau dans les domaines ecclésiastique, démographique et économique.

Tout enfant, il dut connaître, vers l'âge de neuf ans, la crise alimentaire de 1709 avec son alternance de gels et de dégels; la famine qui rebondit avec virulence, quatre ans plus tard, entre 1713 et 1714.

George CURIE épousa à Etupes, le 6 novembre 1731, Catherine-Elisabeth MONAMI. Nous retrouvons une MONAMI au 17ème siècle, Clémence MONAMI qui fut la marraine de Catherine CURIE, née le 3 septembre 1602 à Montbéliard, fille de Jean CURIE (premier du nom), le cordonnier, et de Thienne PAILLET, - et soeur de Jean CURIE (deuxième du nom), le tanneur et second mari de Suzanne DUVERNOY. Les MONAMI ont donc aussi été l'une des nombreuses familles qui ont gravit autour de la famille CURIE.

Sans doute, le cercle des familles, à cette époque, pris dans un réseau endogamique très serré, était particulièrment restreint. On dit que le Pays de Montbéliard était le "pays des cousins". Il suffit de se rappeler qu'en 1709, le village d'Etupes comprenait cent soixante six habitants, et en 1725, deux cent vingt trois, parmi lesquels vingt trois Anabaptistes réfugiés, venant d'Alsace et quarante enfants scolarisés. Avec une moyenne de cinq personnes par famille, cette population ne représentait donc pas plus de trente cinq à quarante cinq foyers !

De ce premier mariage avec Catherine-Elisabeth MONAMI, George CURIE eut deux garçons : Pierre CURIE, né le 30 octobre 1732 (qui fut de mon ascendance familiale) et Jean-George CURIE, né le 2O octobre 1736.

Catherine-Elisabeth MONAMI mourut à Etupes le 26 février 1744. Au cours des années de son premier mariage entre 1731 et 1744, George CURIE a connu une nouvelle occupation du Comté de Montbéliard, de 1734 à 1736, par les troupes du roi de France Louis XV. A cette occasion ,les trois Corps du Magistrat, ainsi que le Conseil de Régence - mais aussi les pasteurs et tous les maires et les échevins des communes rurales durent prêter serment de fidélité à Louis XV qui, par "lettres patentes", plaça le Comté de Montbéliard sous le ressort du Parlement catholique de Franche-Comté.

En 1735, le Conseil de Régence et le Tribunal de prévôté de Montbéliard furent supprimé et remplacés par un baillage royal. Le culte protestant ne fut pas interdit, mais, à leur mort, les pasteurs ne furent pas remplacés.

Les lieux conquis et confisqués ne furent restitués qu'après les préliminaires de la paix de Vienne, le 30 octobre 1735. Montbéliard fut alors évacuée et l'ancien Conseil de Régence réinstallé le 9 avril 1736. Toutefois, le traité de paix, signé à Vienne entre la France et l'Empire, le 18 novembre 1738, n'élimina pas de nouveaux actes d'intolérance de Louis XV dans plusieurs lieux du Comté, notamment en 1740 et 1741, dans les Seigneuries d'Héricourt et de Blamont, et dans les terres du Châtelot et de Clémont.

A quoi vinrent s'ajouter, d'abord en octobre 1740, des chutes de neige si abondantes que les récoltes (légumes, fruits et vignes) furent gravement endommagées; puis en décembre de la même année, par de graves inondations.

Quelques mois après la mort de première femme, George CURIE épousa, le 7 juillet 1744 en secondes noces, Elisabeth VURPILLOT. On relève que le 22 mai 1671, le Conseil de Régence de Montbéliard donna à un Jean VURPILLOT d'Autechaux, l'autorisation de construire une papeterie à Meslières dans la Seigneurie de Blamont. Etait-il un ancêtre d'Elisabth VURPILLOT ? Quelques soixante treize années plus tard, le 7 novembre 1744, nous retrouvons cette famille VURPILLOT, lors de la naissance de Jean-David CURIE, fils de Pierre CURIE, tailleur d'habits et petit-fils de George CURIE, le Vieux. En effet, sa marraine, une Françoise VURPILLOT, fille de Jean VIENOT-VURPILLOT, est la soeur de'Elisabeth VURPILLOT (L'inventaire des biens d'Elisabeth VURPILLOT le confirme).

Six mois plus tard, le 17 janvier 1745, le notaire, Jean-Frédérich DUVERNOY procéda, à sa demande, à l'inventaire des biens meubles et immeubles d'Elisabeth VURPILLOT, "femme otorisée de George CURIE d'Etupes".Le 30 janvier 1745, "George CURIE et Elisabeth VURPILLOT, mari et femme, comparurent devant le notaire pour confirmer que ces biens étaient la propriété d'Elisabeth VURPILLOT qui "les a mis et conféré en la communion de son mari en temps de leur mariage et qu'à l'égard des meubles et effets propres dudit CURIE ils se trouvent déjà portés dans l'inventaire des biens de la succession d'Elisabeth-Christine MONAMI, sa première femme, et pour ce qui est des immeubles le dit CURIE n'a pas trouvé à propos de les insérer au présent inventaire attendu qu'une partie vient incontestablement de sa première femme". (A ce jour, nous ne possédons pas l'inventaire de la succession de la première femme de George CURIE).

Le 26 octobre 1750, fut réalisé "en conséquence des ordres du noble Conseil de Régence établi pour so n Altesse Sérénissime de Montbéliard" et "assisté du maire du lieu (Etupes) avec plusieurs particuliers" l'inventaire des vignes d'Etupes. George CURIE, qui avait alors cinquante ans, était veuf depuis six ans de sa première femme et il était remarié à Elisabeth VURPILLOT. Ses deux enfants de son premier mariage vivaient au foyerr : Pierre avait dix-huit ans et Jean-George quatorze ans. George CURIE a--t-il eu des enfants de son second mariage ?

Cet "état des vignes d'Etupes" de 1750 nous fournit quelques informations sur les biens de la famille CURIE et alliés, à cette date : Anne CURIE, soeur d'Henry CURIE, alors veuve de Jean BOURGOGNE, le bonnetier, possédait à Etupes une vigne d'un "coupot" (environ 3 ares 14), cultivée en partie comme jardin. Pierre BOURGOGNE, le Vieux, beau-frère d'Anne CURIE, possédait un demi-coupot inculte. Pierre-Nicolas CURIE, le boucher, fils d'Henry CURIE, possédait un "coupot", planté en partie d'arbres. George CURIE y avait un "coupot" planté en partie d'arbres. Enfin, George VURPILLOT, vraisemblablement le frère d'Elisabeth VURPILLOT et de Françoise VURPILLOT, y possédait trois "coupots", plantés en partie d'arbres.

Par une requête qu'il avait présentée le 20 avril 1766 à "Messieurs les Maires et Neuf Bourgeois jujrés de la ville de Montbéliard", nous savons que George CURIE, le Vieux, était "bourgeois forain", c'est-à-dire ne résidant pas à Montbéliard. Ce document nous apprend aussi que, vers l'âge de soixante ans, il eut un grave accident; il fit une chute qu le laissa "estropié et hors d'état de pouvoir gagner sa vie avec deux garçons qui lui avait été laissé orphelin de leur mère, dans un âge assez tendre, cependant ayant avec le secours de la providence les élevés chrétiennement et leur apprendre chacun une profession..."

Ce document laisse entendre clairement que les deux frères Pierre et Jean-George, qui avaient respectivement à cette époque trente quatre et trente ans, et qui étaient "tailleurs d'habits" à Etupes, retardèrent leurs mariages pour venir en aide matériellement à leur père. "Ils sont encore tous deux actuellement dans le célibat..." En effet, Pierre CURIE (mon ancêtre) devait se marier un mois plus tard, le 24 mai 1766.

George CURIE, le Vieux, qui avait déjà obtenu d'autres remises d'impôts ("comme dès le malheur du suppliant, il a toujours plu à votre Bourgeoisie d'exempter par charité le suppliant des droit de non-résidence et d'autres droits imposés par votre Bourgeoisie") supplie les autorités montbéliardaises de l'exempter définitivement de ces droits jusqu'au moment où ses deux fils, une fois installés chacun à leur compte, pourront à nouveau s'en acquitter, sous peine de perdre alors les avantages de leur statut de "bourgeois de Montbéliard". "...Lors que ses deux fils auront formé leurs économies séparées, ils seront obligés de payer ou de renoncer à leur droit de Bourgeoisie..."

Ainsi, George CURIE, le Vieux, semble avoir connu, au moins dans les quinze dernières années de sa vie, sinon la misère, du moins des jours difficiles avec peu de biens et complètement dépendant.

A l'âge de soixante dix ans, George CURIE, le Vieux, a néanmoins assisté à la contructiion du Château d'Etupes. Au cours des sept dernières années de son existence, a-t-il alors reçu des échos de la petite Cour du Prince Frédéric-Eugène ? Ce Château d'Etupes, construit en 1770, qui devait être abandonné vingt et un ans plus tard (puis qui fut détruit), reçut les plus grands noms du Wurtemberg, des hôtes princiers, dont le futur Tsar PAUL Ier, qui épousa en 1776, la fille du Prince de Montbéliard, Sophie-Dorothée, qui avait passé ses années de jeunesse à Etupes. Le Château d'Etupes vit passer aussi d'anciens soldats, do nt le père de Geeorge CUVIER, des bourgeois, de jeunes officiers français en garnison à Belfort, le fabuliste FLORIAN, etc....

Pourtant, George CURIE, le Vieux, qui mourut à Etupes le 21 août 1777, dut-il vivre assez loin - sinon géographiquement - de ces fastes princiers !...

dimanche, juillet 30, 2006

"NOCES" TRAGIQUES A CANA....


A CANA, LA CROIX ROUGE EXTRAIT DES CORPS DES DECOMBRES .....





Décidemment, encore quelques jours, quelques centaines de morts et quelques milliers de maisons détruites par TSAHAL au Liban, et il ne sera pas exagéré de parler de "crimes contre l'humanité" par ISRAEL.

IL FAUT CESSER IMMEDIATEMENT CETTE BOUCHERIE...Quelle disproportion entre deux soldats israéliens enlevés et cette riposte IMBECILE !

Lundi, on parlera à l'ONU d'une force internationale à envoyer au Sud Liban! Mais quelle ambiguité ! Le sens que les Américains et Tony Blair sous-entend et le sens proposé par la France et la nations europénnes ne sont pas de même nature! Dans quel sens ira le rapport des forces à l'ONU, compte-tenu des "conditions exigées" par G.W.Bush ? Gare au piège dans lequel les Américains veulent nous enfermer!

vendredi, juillet 28, 2006

CYNISME ET HYPOCRISIE.....


Je suis atterré par le cynisme du gouvernement israélien et de ses militaires qui profitant de la reculade des Nations européennes à la Conférence internationale de Rome sous le diktat de G.W Bush, se croient autorisés à poursuivre et à intensifier la destruction du Liban! Quelle hypocrisie !
Quand donc tireront-ils les leçons de l'Histoire du Vietnam à l'Algérie pour comprendre, enfin, que la "bonne conscience" des puissants ne mène qu'à l'échec... ou à la négociation ?

Le peuple "élu de Dieu" se croit-il à ce point "protégé" et "intouchable" pour décider d'autorité à qui donner l'autorisation de se déplacer ou de prononcer des interdits ? Alors qu'il n'est qu' une nation comme les autres, soumise aux mêmes obligations de respect et d'humanité.

mercredi, juillet 19, 2006

Paix au Moyen-Orient le COE demande l'arrêt des violences, la protection des c

 

Paix au Moyen-Orient : le COE demande l'arrêt des violences, la protection des civils et la fin des discours bellicistes

Le nouveau déferlement de violence au Moyen-Orient suscite l'inquiétude dans le monde entier, toutes les parties doivent arrêter les confrontations violentes et garantir la protection des populations civiles - tels sont les termes d'un appel lancé aujourd'hui par le Conseil œcuménique des Eglises (COE).

"Le COE demande fermement à toutes les parties de stopper sans délai l'escalade du conflit, de faire marche arrière et d'arrêter d'utiliser un discours belliciste" dit le pasteur Samuel Kobia, secrétaire général du COE, dans une déclaration en date du 13 juillet.

Cette déclaration se situe dans un contexte de rapide escalade du conflit armé dans cette région à la suite d'une journée marquée par des attaques militaires israéliennes visant des objectifs libanais, des attentats contre les forces armées et des villes israéliennes, et plusieurs semaines de conflit violent à Gaza.

"Nous insistons absolument et fermement - dit cette déclaration - sur la nécessité, pour toutes les parties, de protéger les civils, libanais, israéliens, palestiniens, conformément au droit international. Nous demandons qu'il soit mis fin aux actions violentes, nous les condamnons, y compris la destruction des routes, des ponts, des pistes d'aéroports, ainsi que le blocus maritime du Liban, blocus qui existe également à Gaza."

La déclaration souligne que le respect du droit international est "la solution majeure pour échapper au cycle des incursions, des actions d'occupation, des contre-attaques violentes et de l'inertie internationale qui menacent à nouveau aujourd'hui le Moyen-Orient."

Et le texte reprend les récents appels du COE en faveur de négociations équitables entre israéliens et palestiniens à propos de Gaza ainsi que de la situation en général.

Texte intégral de la déclaration à propos de l'escalade du conflit entre Israël et le Liban: http://www.oikoumene.org/fr/documentacion/documents/general-secretary/messages-and-pastoral-letters/13-07-06-conflict-between-israel-and-lebanon.html

Source(s) : FPF;FEDERATION PROTESTANTE DE FRANCE;
Date de parution : 13 juillet 2007


Fédération Protestante de France - http://www.protestants.org

dimanche, juillet 16, 2006

Fw: Témoignage du Liban reç u ce jour.

 
----- Original Message -----
To: *erf
Sent: Sunday, July 16, 2006 12:51 AM
Subject: FW: Témoignage du Liban reç u ce jour.



------ Message transféré
De : Action Chrétienne en Orient <aco@diatem.net>
Date : Sat, 15 Jul 2006 18:20:06 +0200
À : aco <aco@diatem.net>
Objet : Témoignage du Liban reçu ce jour.

Guerre au Liban. Le silence de la conscience humaine.

Que répondre à ma fille de 7 ans quand elle est terrifiée par les nouvelles et les images montrant la destruction de ponts tout proches que nous avons traversés il y a juste une heure ? Ou montrant notre unique aéroport détruit et en train de brûler, alors qu’elle y avait couru pleine de joie il y a juste quelques semaines ? Et que lui dire quand une seule roquette détruit non seulement une maison mais aussi les onze personnes qui l’habitaient ? Que lui dire quand un enfant de deux ans est littéralement coupé en deux dans un autre vicieux bombardement aérien ?
J’aurais aimé ne rien dire du tout, mais il me fallait répondre à son anxiété. Je lui ai dit de ne pas trop s’en faire, que c’était l’affaire de juste quelques jours. Je pensais à la réunion imminente du Conseil de sécurité de l’ONU. J’étais optimiste : il allait mettre fin à ce conflit sans équivoque et disproportionné. Je pensais aux grandes nations membres de ce Conseil, à leur riche héritage culturel, à leurs grandes réalisations humaines, à leur souci humanitaire.
J’ai été choqué, très choqué, profondément attristé et terriblement déçu quand le Conseil n’a rien décidé. Même pas une résolution symbolique pour condamner et arrêter la tuerie d’innocents au Liban. On nous a dit qu’il fallait des jours au Conseil pour réfléchir. Je me demande quel genre de réflexion est nécessaire quand une centrale électrique est détruite, quand une voiture de civils qui essayent de se mettre à l’abri est visée, et quand des enfants terrifiés crient toute la nuit parce que les bombes tombent dans leur voisinage. Je me demande si ces membres ont vécu les tragédies des conflits dans les Balkans, au Soudan, au Rwanda et ailleurs.
Je ne m’intéresse pas beaucoup à la politique mais suis perplexe devant le silence de la conscience humaine. Je n’en attends pas moins qu’elle finisse par se réveiller. Je suis encouragé par la capacité de l’Église chrétienne dans le monde entier à parler de la paix et à organiser des séminaires sur la gestion des conflits, mais déçu par son incapacité à travailler pour une paix réelle et juste, en particulier dans le conflit arabo-israélien. En même temps je suis encouragé parce que beaucoup de frères et sœurs chrétiens sont préoccupés par notre situation au Liban. Ils prient et nous encouragent malgré leur incapacité à influencer leurs gouvernements.
Nous habitons dans la partie ouest de la Beqaa, et avons été engagés ces 16 dernières années dans un travail l’éducation à la paix et à la tolérance avec des centaines d’élèves et leurs familles, aux appartenances religieuses multiples. Maintenant nous faisons à nouveau l’expérience de la haine et de la guerre. Au moment où j’écris ces lignes, j’entends la chasse israélienne bombarder un pont et quelques routes tout près d’ici, tuant plusieurs civils qui se trouvaient juste là. Nous sommes presque complètement isolés puisque la plupart des routes menant à d’autres villages ou villes sont détruites. Notre peur, c’est que dans quelques jours la nourriture, l’essence, les médicaments… se fassent rares à mesure que la situation va empirer et que le blocus par mer, terre et air va se poursuivre.
Que dire alors à ma fille ? -« Ma fille, prions encore, pas seulement pour la paix mais aussi pour que la conscience humaine se réveille».
Merci de vous joindre à une telle prière.
Pasteur Riad Kassis, 15 juillet 2006 à 15h 46.
_____________
Traduit par : Action Chrétienne en Orient, 7 rue du Général Offenstein, 67100 Strasbourg.
Le Dr Riad Kassis a enseigné cette année l’Ancien Testament à la Faculté de théologie protestante de Beyrouth. Il est directeur d’une école avec centre de formation et internat dans la Bekaa.
 
 


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dimanche, juillet 09, 2006

IL Y A 58 ANS......



le 9 juillet 1948, à Liévin (Pas-de-Calais)
Jacqueline et Pierre prirent la route ensemble jusqu'à aujourd'hui.

Confiants, ils ont cheminé dans l'espérance d'évangile (= bonne nouvelle) d'un monde juste et pacifié...Ce ne fut pas sans effort et sans risque. Ils partirent à deux, bientôt (1949) à trois (Françoise) Beaucoup plus tard, à cinq : leurs petites filles (Ondine en 1973 et Florence en 1978); encore beaucoup plus tard à neuf : leurs arrière-petits-enfants (Adam en 1999 et Yona en 2001 - Solal en 2001 et Milan en 2003).

En chemin, ils s'attachèrent des amis fidèles et généreux; mais trouvèrent aussi de rudes adversaires déterminés à leur barrer la route. Ils poursuivirent néanmoins, souvent grâce à des interventions inattendues.

Après cinquante huit ans de cheminement, l'usure du temps, comme à quiconque, leur a laissé ses marques.Même si, désormais, s'approche le bout de la route, ils conservent l'espérance que, pour ceux qui les suivent, la voie demeure ouverte et libre!


DIALOGUE UTOPIQUE DU "JE" AVEC SON "INCONSCIENT".

-- Le "JE" : J'ai fait un rêve....
-- Son "INCONSCIENT" : Tu évoques le "Moi" de ton désir...
-- Le "JE" : J'ai rêvé que j'avais vingt ans....

-- Son "INCONSCIENT" : ...le projet de ton désir ...
-- Le "JE" : J'avais vingt ans, et je rêvais de ma vieillesse !
-- Son "INCONSCIENT" : ... et de ton futur inachevé !
-- Le "JE" : Jeunesse... Vieillesse !Irréversible, le fleuve du temps coule vers le terme inaccompli de son projet. "PANTA REI" ("toutes choses s'écoulent") , déclare le philosophe.
-- Son "INCONSCIENT" : Mais la "durée" pérennise ton être..
-- Le "JE" : Jeunesse....Vieillesse, mon temps ! C'est beau la VIE ! ...




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samedi, juillet 08, 2006

Libération - La circulaire Sarkozy «soixante ans après Vichy»

Pierre Curie vous conseille de lire un article de Libération.fr.
Soyons vigilants!.... Pierre Curie


La circulaire Sarkozy «soixante ans après Vichy»



Si le lien ne s'ouvre pas, copiez l'url :
http://www.liberation.fr/opinions/courrier/192196.FR.php
dans la barre d'adresse de votre navigateur.


vendredi, juillet 07, 2006

MA FAMILLE CURIE AU 17ème-18ème SIECLE (suite)

Henry CURIE (1665-1728/1733)

Henry CURIE, troisième enfant de Jean CURIE (3ème du nom) et de Suzanne COLIN, serait né à Montbéliard, le 18 décembre 1665, sous le règne du duc GEORGE II de Montbéliard. Nous ne possédons pas son acte de décès à Etupes, mais plusieurs indices donnent à penser qu'il serait décédé entre 1728 (date à laquelle il a signé avec Pierre BOURGOGNE, son beau-frère, les "Règles de la Communauté d'Etupes) et 1733 (date du décès de son épouse de son épouse, Catherine BOURGOGNE).

Il épousa, très vraisemblablement à Etupes, vers l'âge de vingt huit ans (aux alentours de 1693), Catherine BOURGOGNE, née entre 1665 et 1667. Ils eurent au moins sept enfants, nés à Etupes entre 1694 et 1708 : Marie CURIE, née vers 1694; Jean-Pierre CURIE, né vers 1696 et décédé avant 1769; Pierre-Nicolas CURIE, né vers 1698. Ce dernier enfant, bourgeois de Montbéliard, était boucher et il avait épousé, le 30 octobre 1730, Catherine-Marguerite BOURGOGNE (1708-1780); George CURIE, ancêtre de ma branche familiale au 18ème siècle, serait né en 170O ou 1701; Catherine CURIE, née le 19 août 1704, est décédée onze jours après sa naissance, le 31 août 1704; Jean-George CURIE, né le 3 août 1706, est décédé le 20 décembre 1782. Il épousa Catherine-Elisabeth RUET (1709-1773); il fut bourgeois de Montbéliard et bonnetier à Etupes; Anne-Catherine CURIE (27 décembre 1708-5 mai 1748), qui eut pour "parrain" Pierre DUVERNOY, fils de Jean DUVERNOY, pasteur à Etupes de 1704 à sa mort en 1727; et pour "marraine" Anne-Catherine BOURGOGNE, fille de Pierre BOURGOGNE jeune et d'Anne CURIE, soeur d'Henry CURIE.

Ainsi, pour la première fois, apparaît cette famille BOURGOGNE qui s'est trouvée au coeur d'un tissu serré de relations de parenté et de parrainages avec ma famille CURIE d'Etupes, tout au long du 18ème siècle.

Qui était cette famille BOURGOGNE ? L'étymologie du nom laisse supposer qu'elle était originaire du Comté de Bourgogne. En effet, Jehan de BOURGOGNE (d'Etupes) est devenu Jehan BOURGOGNE; au nom de la province fut accolé celui de baptême. Cette famille BOURGOGNE serait-elle aussi l'une de ces familles réfugiées au Pays de Montbéliard, après avoir échappé à l'interdiction d'être protestant réformé et à la persécution catholique dans le Comté de Bourgogne ?

En tout cas, l'ensemble de ces relations de parenté et de parrainages permet d'avancer avec une grande vraisemblance que vers 1650-1660 résidaient dans la région d'Etupes au moins quatre frères et soeur BOURGOGNE : Jean, Pierre, Catherine et George, qui se sont trouvés liés à la famille CURIE, installée dans la région et venue de Montbéliard. Deux d'entre eux ont été directement apparentés dans un "mariage croisé" : Catherine BOURGOGNE épousa Henry CURIE; et Jean BOURGOGNE, qui était bonnetier, épousa à Etupes Anne CURIE, soeur d'Henry CURIE, le 25 octobre 1707. Les deux autres frères BOURGOGNE furent Pierre, qui épousé Catherine VAUTIER, et George dont nous ignorons aujourd'hui qui fut sa femme.

En outre, nous savons que Jean BOURGOGNE et Anne CURIE eurent trois enfants : Joseph BOURGOGNE, né en 1709; Pierre BOURGOGNE, né en 1717 et Jean-Abraham BOURGOGNE, né en 1713.

Revenons à Henry CURIE, mon ancêtre. Né à Montbéliard, il semble y avoir résidé avec ses parents Jean CURIE (3ème du nom) et Suzanne COLIN, environ vingt huit ans, de sa naissance en 1665 à son mariage vers 1693, date à partir de laquelle il aurait résidé à Etupes. Quelles auraient été ses occupations et son métier à Montbéliard, avant son mariage ? A-t-il, lui aussi, participé à la gestion de la tannerie familiale ? Le dénombrement d'Etudes de 1713 indique du' "Honorable Henry CURIE", alors âgé de quarante huit ans, et époux de Catherine BOURGOGNE, elle aussi âgée de quarante huit ans, était "recteur d'Ecole au dit Etupes". Ils ont alors quatre garçons, âgés respectivement de dix sept, quinze, douze et sept ans; et deux filles de dix neuf et quatre ans.Il y est précisé qu' "ils ont semé six quartes de boige hastif, ils sèmeront douze quartes de froment et sept de boige de Carême; après avoir semé, il ne leur restera point de graine que elledu gage de maître d'école; ils ont deux boeufs de charrue, une cavalle, deux vaches, une génisse et deux veaux; il leur faudrait deux quartes et demie par semaine..."

Nous savons aussi qu'Henry CURIE était bonnetier et tailleur d'habits, et bourgeois de Montbéliard, ainsi que membre de la municipalité d'Etupes (ayant signé et peut-être aussi rédigé les "Règles de la Communauté d'Etupes en 1728).

Henry CURIE et Catherine BOURGOGNE ont donc vécu entre 1655 et 1733, c'est-à-dire pendant les quatre dernières années du règne du duc GEORGE II de Montbéliard, sous le règne du duc Léopold-Eberhard (1669-1723) et pendant quelques années du règne d'Eberhard-Louis (1723-1793), lequel n'a pas résidé à Montbéliard. Ainsi, la majeure partie de l'existence d'Henry CURIE s'est passée sous le règne du ducLéopold-Eberhard, prince particulièrement décrié à cause de ses histoires de maîtresses (des CURIE, en particulier...), dont il eut quelques vingt trois bâtards qu'il ne parvint jamais à faire légitimer. Prince dépensier et cupide, il n'hésita pas à promulguer une loi de "déshérence" qui dépossédait ses sujets, non seulement pour y installer des agriculteurs anabaptistes, expulsés d'Alsace de 1709 à 1713 par LOUIS XIV, mais aussi pour favoriser ses maîtresses. Il avait également dû faire face, à la fois à l'opposition intérieure d'une coalition de Bourgois du "Magistrat" et au danger extérieur.

En effet, pendant toute l'année 1700, de nouvelles incursions de troupes françaises de LOUIS XIV s'étaient produites dans le Comté. Des temples furent attribués au culte catholique (Saint-Maurice, Héricourt, Colombier-Fontaine, Voujaucourt, Antechaux, Saaint-Valbert). Par ailleurs, les relations étaient particulièrement mauvaises entre le duc Léopold-Eberhard et la bourgeoisie de Montébliard. En novembre 1705, celle-ci avait présenté un mémoire de griefs au duc qui l'avait rejété. Les trois Corps du "Magistrat" firent alors appel au Conseil de Régence qui s'informa et envoya deux de ses membres à Vienne auprès de l'Empereur pour le consulter. En 1706, Léopold-Eberhard sollicita auprès de Madame de MAINTENON, à l'insu de LOUIS XIV, l'appui de six régiments d'infanterie française pour exécuter le coup d'Etat qu'il méditait contre la Bourgeoisie. Un certain nombre de ces bourgeois, accusés de sédition, furent condamnés : Jacques BERDOT, tanneur; Jean FLAMAND, cordonnier; Jérémie FAILLARD, tailleur d'habits; Marc LIEVRE, tisserand; Marc-David PRONGEY, marchand; Jean-Frédéric RAYOT, tailleur d'habits; Adam MONIN, cordonnier.

Le 23 août 1706, Léopold-Eberhard établit une nouvelle Magistrature entièrement à sa dévotion; et le 30 décembre 1708, un traité amiable fut signé entre le duc et le bourgeoisie de Montbéliard qui mit fin à leurs démélés!

Toutefois, de plus en plus, la vie privée de Léopold-Eberhard excitait les murmures de ses sujets. En 1709, un nommé CARLIN fut condamné à avoir la langue fendue et au bannissement pour avoir dénigré publiquement le duc. En juin 1712, traversant vers dix heures du soir Audincourt pour se rendre au Château de Seloncourt où résidait sa maîtresse, Sébastienne CURIE, la voiture du duc essuya deux coups de feu !

Petite éclaircie dans le brouillard de ce règne : le 18 février 1709 naissait à Etupes Jean-Jacques DUVERNOY, fils du pasteur d'Etupes, Jean DUVERNOY, qui avait d'abord été pasteur au Ban-de-la-Roche de 1691 à 1694, et qu'il avait quitté "épuisé de fatigue". Un rapport d'inspection dit de lui, alors qu'il exerçait son ministère à Etupes : "Sa capacité et ses études sont en quelque sorte au-dessus de la médiocrité". Il eut cinq enfants : trois fils et deux filles. Le premier fut notaire à Montbéliard; le troisième fut "dans l'école du Recteur, déjà avancé, qui paraît être bon sujet pour l'étude".

Henry CURIE, alors maître d'école à Etupes, et Catherine BOURGOGNE, sa femme, avaient eu quelques mois auparavant une fille Anne-Catherine CURIE, née le 27 décembre 1708, et dont le parrain fut le frère de Jean-Jacques DUVERNOY : Pierre DUVERNOY .

Une autre famille CURIE (mais de quelle branche ?) s'illustra malencontreusement à cette époque, et fut liée au duc Léopold-Eberhard. Les Archives de Montbéliard de 1718 indiquent que la maison, située au 21 rue des Febvres à Montbéliard, datant de 1350, avait appartenu à "Jacques-Christophe CURIE, Conseiller de son Altesse Sérénissime Léopold Eberhard". Par ailleurs, une autre demeure de Montbéliard, située rue de la Citadelle, fut occupée au 19ème siècle par "le lieutenant COLIGNY, descendant des soeurs CURIE, baronnes de l'Espérance, ennoblies par Léopold-Eberhard".

Qui était cette famille CURIE, dite de "l'Espérance-Coligny" ?

A partir de 1674, LOUIS XIV qui occupait avec ses armées la Franche-Comté, faisait tout pour s'emparer du Comté de Montbéliard, lien indispensable entre ses possessions d'Alsace et celles de Franche-Comté. Le Prince GEORGE II de Montbéliard avait proclamé sa neutralité dans le conflit qui opposait LOUIS XIV aux Impériaux. En vain! Le 5 novembre 1676, l'armée française, sous le commandement du maréchal de Luxembourg, investit la ville de Motbéliard et la somma de se rendre. Ce qu'elle fit le 8 novembre. Elle n'avait, en effet, qu'une faible garnison, commandée par le capitaine Richard CURIE, dit "l'Espérance". Un peu auparavant, en avril 1675, la petite garnison d'Héricourt était commandée par le capitaine Jérémie CURIE.

Richard CURIE était-il parent de Jérémie CURIE ?Mais qui était-il lui-même ? Nous savons seulement qu'avant d'être soldat et officier, il avait été tailleur, et qu'il avait épousé Anne GERVAISOT, fille d'un boucher de Toul. Nous ignorons également quelle était son ascendance, et s'il existait une parenté avec notre lignée familiale !

Par contre, nous savons que Richard CURIE et Anne GERVAISOT eurent cinq enfants: un garçon (Jean-Gaspard CURIE) et quatre filles : Sébastienne, Henriette-Edwige, Polixène et Elisabeth-Charlotte. Toutes quatre furent les maîtresses du prince Léopold-Eberhard de Montbéliard. A la demande et aux frais du Prince, ces cinq enfants de Richard CURIE furent élevés par l'Empmereur Léopold Ier, baron et baronnes du Saint-Empire, sous le nom de "l'Espérance". De plus, le prince Léopold-Eberhard étant lui-même par sa mère, Anne de COLIGNY, un descendant de l'Amiral de COLIGNY (Anne de COLIGNY était son arrière-petite-fille), les quatre soeurs CURIE reçurent en outre le titre de baronnes de l'ESPERANCE-COLIGNY, titre qui fut confirmé par LOUIS XV. Ainsi s'explique le nom de ce lieutenant de COLIGNY, descendant des soeurs CURIE, lequel habita au 19ème siècle, cette demeure de la rue de la Citadelle à Montbéliard.

L'histoire des soeurs CURIE, baronnes de l'Espérance et du prince Léopold-Eberhar fut particulièrement complexe et tumultueuse. Dans le même temps, d'ailleurs, Léopold-Eberhard eut pour maîtresse la fille d'un boulanger de Miegnitz (en Silésie), Anne-Sabine HEDWIGER .

De ses maîtresses CURIE de l'Espérance-Coligny et HEDWIGER-SPONEK, le prince Léopold-Eberhard eut de nombreux enfants naturels qu'il chercha vainement à faire légitimer pour lui succéder. En particulier, d'Henriette-Edwige CURIE de l'Espérance-Coligny, il eut une fille Eléonore-Charlotte, Comtesse de Coligny, qui épousa George-Léopold de SPONEK, lui-même fils d'Anne-Sabine HEDWIGER-SPONEK et de Léopold-Eberhard : son demi-frère !...George-Léopold, comte de SPONEK fut désigné par Léopold-Eberhard comme prince héréditaire de Montbéliard; mais la famille l'ESPERANCE-COLIGNY ne put jamais prétendre à cette succession! ....

A Etupes, Henry CURIE eut certainement connaissance de ces péripéties. Il serait cocasse de savoir s'il fut directement lié à ces CURIE, proches du pouvoir de l'époque : le Comté de Motbéliard n'était-il pas "le pays des cousins" ? - et ce qu'Henry CURIE, mon ancêtre, a pu en penser ? D'autant que ce "Bourgeois de Montbéliard" qui exerçait en 1728 des responsabilités municipales à Etupes, dut, d'une manière ou d'une autre, avoir son mot à dire dans la vie sociale de son village.

Le duc Léopold-Eberhard mourut le 25 mars 1723, à cinquante trois ans, d'une attaque d'apoplexie.